Connaître les différences concernant les ralentisseurs

Publié le : 16 septembre 20216 mins de lecture

Dans la majorité des cas, l’excès de vitesse est à l’origine des accidents de circulation. Parfois oubliés ou même négligés, les panneaux de limitation ne suffisent plus pour avertir certains conducteurs. D’où la nécessité d’utiliser les ralentisseurs pour garantir une meilleure sécurité routière. Cette technique permet de réduire, de manière conséquente, la vitesse des véhicules. Il existe plusieurs types de ralentisseurs. Ils se distinguent par leur forme, leur dimension, la matière de conception et leur utilisation.

 

Les ralentisseurs coussin berlinois

Les coussins berlinois sont des sur-élévateurs de chaussée capables d’obliger les conducteurs à réduire la vitesse d’une voiture. Ce type de ralentisseur peut être en caoutchouc ou bien en béton. Ils sont installés sur les voies de circulation pour agir directement sur les véhicules qui passent au-dessus.  

Cependant, les coussins berlinois ne s’étendent pas sur la largeur de la chaussée. Ils sont en effet posés de façon à obliger les voitures légères à rouler dessus. Les autobus, les camions peuvent passer sans toucher le coussin. Les véhicules à deux-roues peuvent circuler sur le côté droit du dispositif. En fait, ils sont de forme rectangulaire avec une hauteur maximum de 65 cm, une largeur comprise entre 1,75 et 1.90 cm et une longueur d’environ 300 cm. Cliquez ici pour plus détails.

Généralement, aucune réglementation n’est encore établie pour ce type de ralentisseur. Mais la CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) le recommande pour certaines situations. Cela peut être les zones limitées à 30 km/h, les voies devant les écoles, à l’entrée des aires de stationnement, etc.

Les dos-d’âne et les plateaux trapézoïdaux

Les ralentisseurs de type dos d’ane et plateau trapézoïdal sont aussi des dispositifs de surélévation de chaussée. À la différence des coussins berlinois, ces deux modèles sont faits en bitume ou en goudron. Ils occupent en totalité la largeur d’une route. De ce fait, tous les véhicules sont obligés de passer par ces types de ralentisseurs.

L’implantation de ces dispositifs est régie par la loi (Décret n°94-447 du 27 mai 1994 relatif aux caractéristiques et aux conditions de réalisation des ralentisseurs de type dos d’âne ou de type trapézoïdal). Ils ne doivent être implantés que dans les zones d’agglomérations, les aires de parking et sur des voies limitées à 30 km/h.

Mais ces types de modérateurs de vitesse ne sont pas pour autant pareils. Ils ont la même hauteur (10 cm), mais se diffèrent par leur longueur, leur forme, et leurs utilités. Le dos d’âne s’étend sur 4 m avec une forme plutôt courbée. Le plateau trapézoïdal, quant à lui, dispose d’une longueur comprise entre 2.50 m et 4 m pour le plateau, et entre 1 m et 1.40 m pour les rampants, soit un total d’environ 6 m de longueur. Cela est dû à l’obligation de présence d’un passage piéton sur le plateau.

Les bandes sonores ou bandes rugueuses

Les dispositifs à bande sonore sont des modèles connus pour leur capacité à émettre du bruit lors du passage d’un véhicule. Conformément à cette caractéristique, ils ne doivent pas être implantés à moins de 100 m d’une habitation.

Les ralentisseurs à bandes rugueuses sont composés de 11 tiges de 50 cm réparties en 4 groupes : 1 – 2 – 3 et 5. Ces bandes doivent occuper la largeur d’une route à sens unique. Pour les voies de circulation à double sens, ils ne doivent être placés que sur l’un d’eux. Ils sont, généralement, constitués de peinture blanche suffisamment épaisse pour provoquer des bruits.

Le rôle de ce dispositif est de sensibiliser les conducteurs à adopter une vitesse plus adaptée à une situation. D’où la raison de son implantation avant une intersection, un virage dangereux, une station de péage, sur un axe principal pour renforcer une limitation…

Les chicanes et les écluses

Les chicanes et les écluses sont des dispositifs de limitation de vitesse plus spécifiques que les modèles précédents. En effet, ces ralentisseurs de vitesse n’utilisent pas le procédé de surélévation de la chaussée, mais plutôt la déformation d’une route en ligne droite en créant une courbe au milieu.

Une chicane est identifiable par le type de déviation utilisé sur une route droite. Elle peut être avec un îlot placé, volontairement au milieu de la route, ou bien sans îlot, mais avec deux extensions sur les bords de route placée en alternance.

Pour ce qui est de l’écluse, elle consiste à rétrécir le passage des véhicules pour imposer une circulation alternée. L’écluse peut être placée, soit en utilisant deux rétrécissements sur chacun des bords de la chaussée, soit en ne resserrant que l’un des côtés de la route.

Ces dispositifs sont des excellentes alternatives à défaut de l’existence des ralentisseurs plateaux et coussin. Ils peuvent être utilisés en agglomération, avant l’arrivée du devant d’une école. De plus, ils ont l’avantage d’être plus identifiables que les coussins et les dos d’ânes.

 

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