Le syndic de copropriété est amené à s’occuper de la gestion des zones communes d’une copropriété. Cette organisation peut être professionnelle ou non. Le syndic de copropriété est tenu à veiller à la bonne réalisation des décisions prises en assemblée générale. Il convient en effet de bien choisir le syndic qui correspond à sa copropriété. Dans cette optique, un certain nombre de paramètres doit être étudié.

Obligation d’administrer une copropriété

Lorsque vous êtes en présence d’une copropriété, vous êtes amené à désigner une personne pour se charger de tout. L’individu désigné s’occupera de la gestion des parties communes ou des espaces communs. Il est également tenu à prendre en charge de la gestion de grosses et petites réparations. D’autres responsabilités lui reviennent comme le versement des impôts dus par le bâtiment, l’assurance de l’habitation, la gestion de l’ascenseur, du fuel du chauffage commun, des factures d’électricité et bien d’autres encore. Le syndic de copropriété est, en un mot, tenu de se charger de l’administration et la gestion de l’immeuble.

Étudier ses besoins

Chaque copropriété est munie d’un syndic pour le gérer. En effet, les syndics peuvent être un non professionnel ou un professionnel. Le syndic non professionnel, appelé également syndic bénévole réalise sa fonction sous la forme de coopération. Il doit être un copropriétaire de l’immeuble. Il est amené à disposer d’un compte bancaire au nom de la copropriété. Il n’est pas tenu en revanche de présenter une assurance de responsabilité civile ou une garantie financière. Cependant, il appartient à un syndic non professionnel de procéder à un contrat d’assurance. Il engage sa responsabilité comme un véritable professionnel. Les copropriétés avec des projets d’investissements moins importants, les très petites copropriétés sont en bonne entente. Elles peuvent miser sur un syndic non professionnel. Pour autant, les copropriétés qui prévoient d’effectuer des tâches d’envergure auront plus intérêt à opter pour un syndic professionnel. Dans cette optique, le syndic justifiera d’une assurance financière suffisante pour permettre à la copropriété de rembourser les fonds en cas de faillite. Le syndic doit disposer d’une carte professionnelle au nom de la copropriété. Cette pièce est délivrée par la chambre de commerce et d’industrie. Enfin, le syndic professionnel est amené à avoir un compte en banque et à souscrire une assurance responsabilité civile. Il appartient à ce groupe de décider s’il est souhaitable de miser sur un syndic appartenant à un groupement ou un petit cabinet.

Sélection du syndic de copropriété

Il appartient aux copropriétaires de voir la nécessité de créer un gros ou petit cabinet syndic de copropriété. Chaque option a son lot d’inconvénients et d’avantages. Au titre des points forts, le grand cabinet syndic de copropriété possède les moyens matériels, techniques et humains. En revanche, le syndic de copropriété a à cœur de satisfaire les clientèles qui font vivre le petit cabinet. Le capital humain peut être dans ce cas insuffisant. Comme il n’existe aucune réponse unique, veillez donc à mettre en œuvre la technique de bouche-à-oreille pour dénicher le cabinet syndic de copropriété qui s’approprie le mieux à votre copropriété. Le fait d’être syndic de copropriété représente un métier qui ne se prend pas à la légère. Avant de fixer votre choix sur une option du syndic de copropriété, pensez tout d’abord à vous assurer de votre aptitude au relationnel et de votre disponibilité pour pouvoir vous charger de la réalisation de ces missions. Assurez-vous également du fait que le syndic bénévole dispose des compétences requises pour faire affront de l’administration quotidienne de l’habitation. Sachez que les tâches qui reviennent à un syndic non professionnel sont nombreuses. Il a par exemple à s’occuper de la gestion du personnel d’entretien ou du personnel gardien. Il s’occupe aussi de tout qui concerne la fiscalité et le droit. En outre, le syndic non professionnel est amené à se charger de la gestion des impayés de charges. Il doit examiner la relation avec les fournisseurs, veiller au suivi des travaux et à la tenue de la comptabilité. La sélection d’un syndic de copropriété non professionnel est une option avantageuse pour une petite copropriété composée d’une dizaine de logements. Pour une copropriété plus importante, il convient de miser sur un syndic de copropriété professionnel.

Les différentes conditions d’exercice du syndic de copropriété

Le métier de syndics de copropriété est encadré par des règlements. Il doit respecter quelques conditions obligatoires. En effet, le syndic de copropriété doit disposer d’une carte professionnelle ainsi qu’une compétence professionnelle avérée. Il détient aussi une assurance de responsabilité civile qui assure surtout les préjudices et dommages pouvant être provoqués à la copropriété à la suite de négligences, d’oublis ou encore d’erreur. De même pour les collaborateurs du syndic de copropriété, ils sont tenus aux mêmes obligations de garantie financière, d’assurance, de compétence professionnelle et de carte. Comme les autres experts de l’immobilier, les collaborateurs du syndic de copropriétés sont assujettis à un code de déontologie. De ce fait, ils peuvent être concernés par un conseil de discipline en cas de manquements aux règles et aux lois, de faute déontologique et de négligence grave.